Un parallèle ignominieux
Une image reproduite par l’hebdomadaire « Courrier International », avec traduction du commentaire, reprise par le journal « Le Monde » page 18 du 1er mai 2002, représente deux vignettes. Dans chacune d’elle figure un personnage qui pleure dans ses mains jointes, devant un décor de ruines. Vignette de gauche « Varsovie 1943 », vignette de droite »Jénine aujourd’hui ». Commentaire dans un coin de l'image : » L’histoire à une curieuse façon de se répéter ».
A travers cette publication, le Journal « Le Monde » cautionne le parallèle et, par là-même, adhère à l’opinion que les juifs de persécutés qu'ils étaient sont devenus des opresseurs nazis.
Autre caricature dans le même esprit.
Ghetto de Varsovie :
De juillet à septembre 1942, les juifs de Varsovie sont expulsés de leur domicile et conduits dans un quartier autour duquel les nazis ont élevé un mur. Près de 300.000 juifs civils, femmes, enfants, vieillards, sans défense, sont enfermés dans l’enceinte, sans nourriture. Au fil des semaines, beaucoup meurent de faim et de maladie. Régulièrement, les nazis en emportent des fournées et les déportent à Auschwitz, pour les exterminer. Mes grands-parents maternels et paternels et leur famille sont parmi ceux-là.
Destruction du Ghetto de Varsovie.
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Des combattants palestiniens établissent leur base d'opérations dans un camp de réfugiés, au milieu d’habitations occupées par des familles. Bien entraînés et armés, à partir de cette base, ils se préparent à exécuter des attentats contre les civils israéliens. Le camp de réfugiés de 15000 personnes occupe un espace d’environ un kilomètre carré. Les affrontements très violents entre Armée israélienne et Combattants palestiniens durent une semaine. Pris entre deux feux, les civils subissent de nombreuses pertes, morts et blessés.
Combattants palestiniens
Le quartier n'est plus qu'un champ de ruines. Des voix s'élèvent de partout pour fustiger Israël, avec photos des victimes, suscitant une intense émotion. Des personnalités arrivent du monde entier dans la ville de Jénine et dans le camp. Des Ambassadeurs, des représentants des Organisations et Ligues Internationales des Droits de l’Homme, des délégations diplomatiques. Ils s'entretiennent avec les habitants du camp et de la ville de Jénine. Ils rencontrent Les membres de la municipalité, exprimant leur sympathie et leur soutien.
soldat del'armée israélienne.
Je me réjouis que Jénine soulève de tels mouvements spontanés de compassion et bénéficie de l’aide morale et matérielle de sympathisants du monde entier.
Les juifs des Ghetto de Varsovie, de Pologne, et d’ailleurs, ont subi leur martyr dans une indifférence générale. Les survivants de ces massacres en masse se comptent sur les doigts de la main. Les rares appels au secours ont été ignorés par les plus hautes Instances internationales.
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. Lire sur le blog :
- « Plaque du souvenir » du 16 août 2010
- « Le Mur des Noms » - 27 août 2010
- "Wiera Gran ou la poursuite du vent" 19 /02/2011
- "Le Serment de Mary Berg" 1/03/2011
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